PAPEA Gingembre Manioc

Au Burkina Faso, les superficies manioc varient de 1 à 5 hectares avec des rendements et de 7 à 15 tonnes/hectare. La filière connait un fort développement ces dernières année avec la multiplication des communes de production et des unités de transformation. Cependant, elle fait face à une faiblesse des rendements, à des difficultés d’approvisionnement en matière 1ère et la faible performance dans la transformation, des liens d’affaires peu consolidés entre les acteurs, l’inorganisation des acteurs et des difficultés d’accès au financement. Plus de 90% de la production nationale de gingembre est cultivée dans la région des Hauts-Bassins principalement dans la province du Kénédogou. Cette spéculation de plus en plus demandée produite sur de petites superficies avec un rendement de l’ordre 6 à 9 tonnes/hectare. La filière est confrontée à un certain nombre de difficultés telles : la faiblesse des rendements, la faible adoption d’innovation technologiques dans les processus de transformation, l’inorganisation du marché et le faible niveau d’organisation des acteurs. Une organisation de ces filières contribuerait sans doute à l’amélioration de la sécurité alimentaire, à la création de l’emploi et à la lutte contre la pauvreté.